Hall d'accueil... et quel accueil =D

La ville était déserte.En ruine.Mais le pingouin sautillait en jetant son caillou

Schnibbeuuuul!

Et le petit caillou vert refusant de revenir tout seul,il allait le chercher,le relançait à chaque fois.

Schnibbeuuul!Reviende!

Mais aucune fois il ne revint.Alors le pingouin progressa ainsi dans les décombres de la ville.Jusqu'à arriver devant Elle.Il sut qu'il la connaissait simplement à voir son arme:Une scie.Alors il bondit au hasard dans des décombres et se replia sur lui même en tremblotriturant...

Finalement,elle ne s'approcha pas et continua sa route.Alors zyeutant d'un oeil la progression de cette madame,il décida de la suivre sans bruit,accompagné de son caillou

Elle s'arrêta devant le grand batiment.Lui aussi,attentif.Attentif à la poussière qui faisait la course avec elle même par terre.Attentif aux nuages qui dansaient..Attentif à pas grand chose en fait...Elle passa les grilles.Lui resta derrière le grillage à observer la zone intérieure.Alors il se souvint.

Le souvenir est très relatif chez un pingouin.Et alors que la Directionneuse semblait se décider à entrer dans le batiment,il courrut jusqu'à la facade du batiment et s'assit devant un ballon dégonflé.Son ballon coloré.Quand il était ici.

Et,comme un réflexe,il fit comme avant.Il lança contre le mur.Faute de ballon,ce fut le caillou coloré.Mais Schnibbeul ne ressent pas la douleur alors...

Oouuuaaaaaah !

Jna bien dormité moi !

Fay bô 'jourdui...

Tiens, c'quoi cayte perf' dans mon bras ?

POUR DODO - EFFET TRES LONGUE DUREE GARANTI

Arf, pas compris ckey ca voulait dire...

Oh, y a une tu-te-révayra-pas-de-scie-tôt sur mon lit La Nymphe doit l'avoir oubliée... j'vais la lui rapporter...

Grop sortit du lit et passa à travers le plancher pourri

SCFRABOUFF !!

Uh ? j'savay pas qu'ma chambre 'l'étay à côté de la cantine... Tiens, poukwah y a personne ici ? et poukwah y a plein d'araignées partout ?

Hein ? Quoi ? Des araignées ?? AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! j'aime pas les araignéééééééées !!

Nymphirmièèèèèèèèèèèèère ! Heeeeeeeeelp !

Oh des ptits fous

Qu'ils sont mignons dans leurs belles tenues de fous préparées soigneusement rien que pour eux.

Que de souvenirs me reviennent en tête, que de bons moments passés auprès de mes fidèles petits pensionnaires que j'ai tant chéri sans jamais rien leur demander en retour.

Que de dirigeants qui se sont succédés à la tête de cette pauvre MdB qui n'aura finalement jamais trouvé son vrai bonheur...

Que de projets avortés faute de moyens, de temps et de personnels (dsl pour le cirque nymph' je n'aurais pas réussi à tenir cette promesse ...).

Les premiers jours de la MdB me manquent, plus jamais depuis mon arrivée dans cette maison enchantée je n'ai pu retrouver cette chaleur bouzoukienne qui m'avait tant poussé à postuler pour un poste de gardien de la sécurité.

Trop d'efforts pour si peu de résultats, je suis devenu trop vieux et je me suis trop crevé à la tâche je n'ai plus les ressources nécessaire pour assurer une quelconque fonction ici.

Je vous dis donc adieu mes petits fous chéris, adieu mon ex compagnon de la sécurité, adieu mon premier employeur et directeur adoré, adieu aux deux directionneuses qui m'ont fait monté en grade et avec qui j'ai pu tisser des liens si forts et si compliqués à la fois, adieu ma boubanozaure que ton tas de feuilles repose en paix, adieu mes deux accolytes du premier redressement de la MdB, adieu mon ptit gropounet et mon ptit master je vous aimais bien...



Tu peux faire ce que tu veux de ma place dans notre ancien bureau nymphélia, je n'ai plus de raison de revenir et de l'occuper de nouveau.

Alors qu'elle en était à chanter qu'Il n'est pas de sauveurs suprêmes: Ni Dieu, ni César, ni tribun, rien qu'elle-même pour dominer le monde, le regard de la Directionneuse fut attiré par un papier vert émeraude posé en évidence sur un bureau. C'était un mot de Balin, son ancien sous directeur (et amant). Un sourire un brin carnassier (quelle idée !) éclaira son visage froid mais bien vite s'affaissa quand elle eut fini la lettre. Ainsi donc il était parti et ne reviendrait plus.
Elle soupira, qui pourrait bien revenir en ce lieu maudit subir son courroux quotidien ?

C'est à cet instant précis qu'un grand fracas se fit entendre dans la pièce voisine, un SCFRABOUFF !! phénoménal suivi d'un appel qu'elle aurait reconnu entre mille. Lâchant son balais en pestant que c'était injuste car normalement nul devoir ne s'impose aux riches, elle accourut dans la cantine. Sous un tas de poussière et de débris de plancher, un petit être gigotait en recrutant son aide. Elle éclata de rire (pas trop diabolique exceptionnellement) et s'agenouilla à côté de lui.

Mon petit Grop !!
Allons allons, ne pleure pas : je suis là et je vais bien m'occuper de toi, vi vi !

L'aidant à se relever et n'épousseter, elle aperçut soudain par la fenêtre un malappris qui jeter des cailloux sur les murs sacrés de son établissement. Furax, elle sortit en brandissant sa scie-metière tranchante... qu'elle lâcha de surprise en reconnaissant le petit Pingouin jouant avec l'étrange caillou vert. L'arme lui tomba lourdement sur le pied et elle lâcha un juron que la décence et les bonnes moeurs nous empêchent de retranscrire ici. Sursautant, le jeune fou se retourna et l'aperçut. Fidèle à lui même il se frotta la nuque.
Heureuse de le retrouver (et d'avoir soudain doublé son effectif de patients), elle s'apprêtait à s'élancer pour l'enlacer quand Grop qui était sur ses talons la devança. Il sauta au cou de son compagnon.

A tort, car cela brisa la séquence émotion dans le cortex neuronnal de Nymphélia qui retrouva instantannément ses esprits... Et leur fit savoir...

Dites donc bandes de fou d'la trompe, c'quoi c'sacrébleu de blickskonbilik ?! Pitchounoute, Louloutte... euh pardon >< Grop, Master c'est l'heure de vos petites pill*hum* bonbons colorés !
(mielleuse)Aller, soyez mignons, suivez Tatie "phélia à l'intérieur (Menacante) Et plus vite que ca !

Oh ma chère maison du bonheur !!

Que de souvenirs ici, mais où étions-nous?!

Dans un coma profond endormi par tous ces produits que nous nous étions injectés, en signe de désespoir avant la destruction de notre belle ville ..

J'vais reprendre mon job moi ^^

*Sloogy entre dans le halle*

bonjour tous le monde, heureuse de vous revoir ici, je vous fais de gros bisous à bientôt

*ressort* en essayant de ne pas réveillée mon pinguy adouré et mon gropounet a qui la nymphe a donné de gros bonbons colorés

je vous connaissais plus résistant, du premier coup elle a réussi a vous les faire avalé

je suis fière de toi ma nymphe, tu as pris de l'assurance avec le temps, ils n'ont meme rien vu arrivé

Alors qu'elle achevait de perfusionner le petit pingouin gigotant, Nymphélia entendit une voix qu'elle connaissait bien, la voix de sa...

COUPINE !!! Comme tu m'as manqué !!
Tu viens déposer ta candidature au poste d'nymphirmière au moins ?
Sautant dans les bras de Sloogy pour la câliner -comme quoi les Pingouins, ca déteint- elle aperçut au loin un autre bouzouk qu'elle reconnut rapidement.

Laiko ! mon plus grand fan Quel plaisir de te retrouver...
Justement, nous manquions de personnel *sourire carnassier qui ne laisse pas le choix* je te propose donc de travailler ici comme...euh... agent de sécurité, cuisinier, réparateur de scrabouch, aide-soignant, dragueur d'infirmière et cobaye volontaire La rémunération se fait en bierro évidement


Son oeil entraîné à la chasse et la traque repéra soudain un mouvement furtif à l'extérieur. La silhouette qu'elle distingua évoquait vaguement quelque chose à son conscient, mais son insubconscient refusait de lui dire qui c'était, quel fourbe !
Saisissant par instinct sa scie-anure, ses pas la menèrent dehors... mais plus personne n'était là. De retour dans le hall, elle aperçut un grand bouzouk couvert de plusieurs cicatrices en train de remplir le formulaire que lui avait tendu la teenage-zoukette-exploitée. Ses propres doigts vinrent caresser sa propre balafre qui courait le long de son front, mais le rapprochement ne se fit pas dans son cerveau malade. Curieuse, elle s'approcha et l'aborda.

Bonjour Monsieur, puis-je vous être utile ?

Prise d'une crise de diabolisme aigue, Nymphélia éclata d'un rire à faire froid dans le dos.

TES bienveillance et protection ? Mon cher TodZ, elle s'approcha, un brin menacante, sache qu'en ces rues malsaines c'est toi, petit enstrulé du bulbe, qui a besoin de ma protection pour ne pas finir avec un rein en moins... ou un poumon, au choix. Et pourquoi pas les deux !

ses lèvres formèrent un rictus que TodZ interpréta, plein d'espoir, comme un sourire.

Je te propose ceci alors. Je fournis régulièrement à ta troupe de corrompus et plein aux as divers produits revendables au marché noir qui se charge donc d'écouler les stocks.

Et on fait moitié moitié en faisant passer cela pour un mécenat fort généreux de la part de la CCE qui tient à permettre aux citoyens un accès rapide et efficace aux soins.

Signe ici.

TodZ qui pour la première fois de sa vie sembla perdre sa prestance, bomba le torse, fit mine de lire le contrat mais, trop avide d'échapper à l'athmosphère glauque des lieux, ignora les petits caractères, apposa son paraphe et commenca à s'éloigner.
La directionneuse, par un miracle inconnu, redevient une zoukette normale et saine d'esprit sitôt le contrat dissimulé dans les replis de sa blouse, salua TodZ de la main.

C'est un plaisir de faire affaire avec vous mon ami !

Evidement, tout ceci c'était passé loin de tout regard

Diiiis, 'tionneuse, c'est ou le "lwindetouregar'" ? Le hall d'entrée ?

Je crois, pasqueuh, j'vous ai tout vu faire la signaturisation du bout de papier, et comme tu dis que c'était à "lwindetouregar" je suppose que c'est là... non ?

Bon-bon-bon- bonjour

Mon-mon fils m' m'a dit de ve-venir ici pour-pour- me faire soigner.
Je-je-je voudrais une chambre spé-spécialiser SVP...

il-il ma dit de demander a ma-ma-madame la di-di-didirectioneuse.

Ho, un nouveau

Salut

La dictionnaire n'est pas la pour le moment, elle est partie sacrifier des bouzouks pour obtenir les avances du pioupiouk masqué. Je peux lui transmettre un message personnel ou un chêque?

Z'avez pas l'air appetissant, c'bien dommage

Je vous somme de libérer ces gens qui ne sont fous que parceque vous les désignés en tant que tel!

Ignorant superbement Zorba qui passait pour plus fou que n'importe lequel des patients présents en ses lieux en déblaterants des inepties sans nom, Nymphélia vint serrer chaleureusement la trompa d'Alkan tout en sortant de nulle part un formulaire qu'elle avait attraper en vol au bureau des fonctionnaires.

Bien le bonsoir monsieur Alkan, soyez le bienvenu parmi nous !
Vous trouverez en ces lieux repos paisible (mais non éternel si possible), infirmières aux petits soins et spectacles quotidiens assurés par les autres locataires.
Bien sur, nous vous ouvrirons au plus vite une chambre individuelle, mais d'ici là, vous n'aurez qu'à loger dans celle de Grop, un patient adorable et très discret, vous la trouverez dans le couloir C de l'aile 3. Cette charmante jeune fille vous y conduira...
Quant à moi, je passerai vous examiner dans quelques heures afin d'établir avec vous un traitement ainsi que nos modalités de payement... de préférence en nature (rein, poumon, foie, rate...).

Elle désigna une jeune interne qui emporta avec elle Alkan, se chargeant au passage de lui faire remplir le formulaire d'inscription.
Puis elle se dirigea vers l'urluberlu qui tronait au milieu de son hall et le ton, soudain, se fit moins affable...

Dites donc grand zouave, continuez à déranger le Bonheur tranquile de cet hospice et bientot, vous pourrez voir en direct live la moindre de vos organes s'enfuir en vous saluant de la main.
Chaque patient ici est en ces lieux de son plein gré, c'est une maison de fo*hum* de repos, pas une prison... mais peut etre qu'un bon séjour parmi nous vous ferez du bien....

Puis se tournant vers la masse velue qui trainait à ses cotés en se curant les crocs du bout de ses griffes d'une noirceur à en faire pâlir Cendrizoulion, la femme de ménage, elle l'invita d'un geste engageant de la main en direction de Zorba à passer à table si l'envie l'en prenait..

Je ne peux pas le manger... il sent le raki... je n'aime pas le raki